Images

Sous titre
Hommage à la Sonate de Debussy
Catégorie
Musique de chambre sans direction
2002
Compositeur(s)
Instruments
Harpe
Violon alto
Flûte traversière
Numéro
1
Durée
15 min.
Effectif

pour flûte, alto et harpe

Comment

Création : Trio Medicis, 29.03.03, Théâtre de la Monnaie, Bruxelles.

Ecrit avec l'aide de la Communauté Française de Belgique (Direction Générale de la Culture, Service de la Musique)

Date de création
Programme

Images pour Flûte (en ut et en sol), Alto et Harpe (2002)

Cette pièce est une commande du Trio Medicis (Bernard Pierreuse, flûte – Ning Shi, alto – Francette Bartholomée, harpe).
Il s’agissait d’écrire une œuvre devant figurer dans un programme autour de la Sonate pour flûte, alto et harpe de Debussy. Le choix du titre exprime cette volonté de rendre hommage à l’œuvre de Debussy. Si quelques discrètes citations provenant de la Sonate émaillent mes Images, le projet n’était pas tant de me rapprocher du langage musical de Debussy mais plutôt d’évoquer une certaine poétique de l’ambiguïté que l’on y trouve. Debussy disait lui-même à propos de sa Sonate : « Je ne sais pas si on doit en rire ou en pleurer, peut-être les deux ».
Dans mes Images, il y a donc une certaine volonté d’être « entre deux ». Le travail instrumental le montre : dimension aérienne et fluide de la flûte et de la harpe d’une part, gravité et chaleur du grain de l’alto de l’autre. Mais l’alto peut se faire aussi écho et double de la flûte ; la flûte (alto cette fois) peut rejoindre la mélancolie sombre de l’alto… D’autre part dans ma pièce, le discours est sans cesse suspendu ou interrompu ; pourtant, j’ai cherché à y créer aussi un sentiment de continuité. A la fois sensation de développement et d’élan mais aussi de retrait ; à la fois sentiment d’énergie mais aussi de statisme. A la fois, une harpe qui se distingue mais également qui se fond dans la texture instrumentale, à la fois contours nets mais aussi « tremblés »…

 Cette œuvre a été écrite avec le soutien de la Communauté Française de Belgique - Direction générale de la Culture.

Benoît Mernier

Audio